Grande offensive de Corsairfly dans l’Océan Indien

La compagnie aérienne française a fait par en fin de semaine dernière de sa volonté de renforcer ses dessertes de et vers Madagascar, avec l’ajout de nouvelles liaisons, et Mayotte, chasse gardée d’Air Austral.

Le déplacement de Pascal De Izaguirre, patron de Corsairfly, accompagné de tout son staff, en fin de semaine dernière à Mayotte et la Réunion, a été l’occasion pour lui d’annoncer une grande offensive pour la compagie de TUI / Nouvelles frontières dans l’Océan Indien.

Tout d’abord à Mayotte que Corsairfly desservira depuis Paris trois fois par semaine à partir de la mi-juin, et espère bien offrir à court terme, comme Air Austral le fera à compter du 31 octobre 2011, un vol direct sur cette liaison. En effet, Corsairfly est pénalisé dans le sens Mayotte – Paris par la longueur de la piste de l’aéroport de Pamandzi qui interdit les décollages à pleine charge. Pascal De Izaguirre a donc demandé son allongement afin de pouvoir réaliser des vols sans escale avec des Airbus A330-200.

Par ailleurs, Corsairfly veut se positionner sur le marché des voyages financés par le vice-rectorat de Mayotte des personnels enseignants entre l’île au Parfum et Paris, marché détenu exclusivement par Air Austral. Selon Mayotte Matin, Pascal De Izaguirre aurait obtenu, après une rencontre avec le rectorat, près de « 800 sièges réservés« , sur un marché estimé à plusieurs milliers de sièges chaque année.

La compagnie du groupe TUI / Nouvelles Frontières s’attaque aussi à Madagascar puisque les trois vols Paris – Mayotte continueront leur route jusqu’à Antananarivo et qu’un quatrième arrivera directement d’Orly, à partir de fin juin. Au retour, il y aura également 4 vols, là tous directs sur Paris, au départ de l’aéroport d’Ivato. De plus, Corsairfly a déposé une demande de droits de trafic entre Mayotte et Antanarivo mais aussi entre la Réunion et Maurice.

Le Groupe Tui détient Corsair Fly ... 

Corsairfly pourrait mener ces grands projets grâce, en grande partie, à la recapitalisation d’un montant de 300 millions d’euros de son actionnaire britannique, Tui Travel, qui lui a déjà permis d’acquérir deux Airbus A330-300 flambant neufs.

air-journal.fr