L'Iata a estimé qu'il était trop tôt pour chiffrer l'impact à long terme du séisme, du tsunami et de la crise nucléaire qui ont touché le pays.
Mais le marché japonais du transport aérien, évalué à 44,4 milliards d'euros, représente 6,5% du trafic mondial et 10% du chiffre d'affaires du secteur et il est peu probable que la situation s'améliore "jusqu'à ce que les effets d'un rebond lié à la reconstruction ne se fasse sentir au cours du second semestre de l'année".
Selon l'Iata, le marché le plus exposé à la catastrophe japonaise est la Chine, où les vols depuis ou vers le Japon représentent 23% du chiffre d'affaires dans les liaisons internationales.
Viennent ensuite Taiwan et la Corée du Sud avec 20% du chiffre d'affaires, devant la Thaïlande (15%) et les Etats-Unis (12%).
La France est le marché européen le plus exposé avec 7% de son revenu international lié à la troisième économie mondiale, devant l'Allemagne (6%).
Par ailleurs, le Japon assure 3 à 4% de la production mondiale de kérosène, dont une partie est exportée vers l'Asie, a relevé l'Iata.
"Une partie de cette capacité de raffinage a été perdue à cause des dégâts causés par le séisme", souligne l'association. "Cette restriction d'approvisionnement pourrait renchérir les prix du kérosène."
La compagnie allemande Lufthansa a annoncé jeudi que l'envolée des cours du carburant pourrait affecter ses résultats, tout en ajoutant que la reprise économique devrait toutefois soutenir le chiffre d'affaires et le bénéfice d'exploitation cette année et en 2012.
lesechos.fr
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